Wednesday, July 4, 2012


THANK YOU FRANCE!





tonight's concert:

was great!





this place is neat.


damn.





catering paris,2012

there is a certain flare in the way that the french approach the game of pinball...played with two baguettes...and they take it very seriously.
am i the only person in the history of france that thinks blue cheese tastes great on a croissant or what?
yeti lane on stage



Track Of The Day #53: The Brian Jonestown Massacre – The Clouds Are Lies

Published on June 4th, 2012 by TC
Digg This

The Brian Jonestown Massacre have just released their thirteenth studio album, ‘Aufheben’ which, for the philosophers amongst us, was a methodology used by Hegel (and being philosophers you will feel compelled to correct mThe Brian Jonestown Massacre have just released their thirteenth studio album, ‘Aufheben’ which, for the philosophers amongst us, was a methodology used by Hegel (and being philosophers you will feel compelled to correct me or expand on it – don’t!). Anyway, I’ve never paid much interest to TBJM and decided, on a whim, to take the new album for a ride. Well I enjoyed it, not enough to go listen to the other twelve, but enough to put a track right here. It’s sixties psychedlia with more than a hint of The Doors and The Velvets and you may just like to try it out too.






[Portrait] Anton Newcombe, la dernière légende du rock
Depuis plus de vingt ans, The Brian Jonestown Massacre incarne avec fougue un certain idéal rock’n’roll, grâce à l’aura destroy de son leader Anton Newcombe, devenu une petite légende underground. Les cinq raisons du culte.

Officiellement, Anton a arrêté l'alcool en 2009. Par contre, ses cigarettes font toujours les yeux rouges.
© photo : DR
UN LOSER MAGNIFIQUE
Le BJM se fait connaître au monde en 2004 grâce à Dig !, documentaire choc qui retrace sur sept ans le destin croisé de deux groupes de rock aux noms rigolos : The Dandy Warhols, sympathique garnison de rockeurs psychédéliques à l’ambition commerciale affichée ; et leur avatar en négatif The Brian Jonestown Massacre, qui en refusant farouchement tout compromis avec le music business, se condamne à la galère. Aux commandes, une tête brûlée du nom d’Anton Newcombe, dont le comportement erratique et autodestructeur ferait passer Pete Doherty pour Alain Chamfort. Un génie créatif qui gâche systématiquement tout ce qu’il touche : de concerts calamiteux en bagarres idiotes (entre les membres du groupe ou même le public), de dérive junky en séjour en prison, la folie rampante de Newcombe ne manque pas de panache, incarnation vivante d’une esthétique rock’n’roll : celle du génie incompris épris de liberté qui mourra avec ses idées. De fait, il est le vrai héros du documentaire.


UN EGO SURDIMENSIONNÉ
Le chanteur reniera Dig !, un peu trop « scénarisé» à ses yeux, mais s’appliquera plus ou moins sciemment à entretenir sa légende en marche. Déclarations rebelles à l’emporte-pièce, interviews incompréhensibles, et goût pour la provocation : en terme de communication, il est une sorte de cousin américain d’Oasis. Après avoir joué les illuminés en se prétendant un être divin au-dessus de la mêlée, il continue aujourd’hui à rejeter le star system : « je ne cherche pas à être connu. Tu veux être célèbre ? Ne fais pas du rock : balance toi du haut de la Tour Eiffel, tu verras, les gens parleront de toi ». Dans un paysage rock où les musiciens deviennent de plus en plus lisses, Newcombe cultive sa différence avec un sens de la formule aiguisé. En 2007, son album My Bloody Underground rend hommage à deux groupes : My Bloody Valentine et le Velvet Underground. En 2010, son album Who Killed Sgt. Pepper ? envoyait carrément les Beatles à la casse. En 2012, il signe sur Aufheben, son dernier disque, un titre baptisé Gaz Hilarant chanté en français, et un autre baptisé Blue Order New Monday, pourtant loin des lignes de basses de Peter Hook. Quand Newcombe fait quelque chose, il faut toujours que ça se remarque…
Quand le succès commercial reste trop confidentiel pour attester d'une réelle influence, on peut juger de l’aura d’un musicien par la descendance qu’il engendre. Le Brian Jonestown Massacre a ainsi enfanté deux groupes importants : Black Rebel Motorcycle Club, fondé par Peter Hayes après un passage au sein de BJM entre 1997 et 1998, et les psychédéliques The Warlocks, lancé par Bobby Hecksher après un stage formateur chez Anton Newcombe. Enfin, pour boucler la boucle, le gourou devient l’inspirateur de ses propres inspirations : Newcombe a enrôlé dans sa bande Will Caruthers, bassiste de Spiritualized, groupe qui de son propre aveu l’a toujours profondément marqué. Récemment, la reconnaissance est aussi arrivée via Martin Scorsese qui utilisera le titre de BJM Straight up and down en générique de sa série Boardwalk Empire.

UNE LIBERTÉ ARTISTIQUE ABSOLUE
Aussi absurde que cela puisse paraître, difficile de comptabiliser exactement la discographie de BJM, le groupe étant particulièrement prolixe (ils sortiront jusqu’à 3 disques la même année, en 1996) et refusant tout calcul marketing. Il semblerait que Aufheben soit son onzième album, mais ça se discute, comme on dit.
Au niveau du style, Newcombe et ses sbires œuvrent au départ dans un rock psychédélique 60’s/70’s aux guitares claires, qui lorgnent ouvertement sur le Velvet Underground, Dylan et les Rolling Stones, époque Their Satanic Majesties Request (toujours partant pour un bon mot, le BJM sortira d’ailleurs un disque intitulé Their Satanic Majesties Second Request). On goûte au passage quelques petits tubes de rock indé bien sentis, tel leur célèbre réponse aux concurrents Dandy Warhols :
La force d’Anton Newcombe sera surtout de toujours refuser la recette et le surplace. Il se laissera porter par ses envies, insufflant à son répertoire des envolées shoegaze, du rock industriel, et même un chant de hooligans anglais (Let’s Go Fucking Mental). Pour Aufheben, on trouve de la flûte traversière et même une chanson en finnois. Alors forcément, la discographie de BJM à souvent des airs de virée en montagnes russes, alternant souvent le sublime et l’incompréhensible, mais une chose est sûre : elle ne manque jamais d’idées.
Aufheben est de l’aveu même de son créateur son dernier album terrestre . « Je ne sais pas si c’est la fin d’un cycle ou le début d’un nouveau, mais avec toutes ses prédictions, aztèques et autres, sur la fin du monde, j’ai voulu moi aussi proposer ma vision chamanique de l’époque ». Aufheben quitte effectivement le sol pour s’élever vers le ciel et quitter la Terre. Les titres s’émancipent du carcan pop couplets-refrains pour devenir de longs mantras en apesanteur, à la beauté enivrante.
UN VIEUX SAGE

« J’ai 45 ans aujourd’hui, je ne peux plus me permettre de casser des chaises en beuglant ma révolte. Pourtant, je ne suis certainement pas résigné, mais j’aspire à une certaine dignité ». Carburant officiellement à l’eau plate depuis 2009, Newcombe se rachète aujourd’hui une conduite. Son indépendance farouche n’est pas une posture : il a monté son propre label, enregistre dans son propre studio à Berlin, et après avoir longtemps mis gratuitement en ligne ses titres, il préfère aujourd’hui utiliser Internet pour poster des clips faits maison sur chacun de ses morceaux. Malgré son goût pour des influences 70’s, sa vision artistique n’est absolument pas passéiste : « Avant, la musique venait des tripes, aujourd’hui avec les machines, elle sort du cerveau. Du coup, ça donne beaucoup de daube à but commercial, mais aussi des trucs très intéressant en électro ou en musique expérimentale, alors il ne faut pas en avoir peur. Aujourd’hui, un type peut se passer d’une maison de disques pour réussir, faire de la musique ou la faire connaître : tout est très accessible facilement. Et puis la force d’ Internet, c’est son aspect viral, qui nous a enfin permis de retrouver de la spontanéité dans nos émotions ».
Né dans les années 60, Anton Newcombe a survécu à toutes les époques, les drogues et les modes. C'est aujourd'hui l'une de ses plus grandes fiertés : « Je suis très satisfait d'être encore là. J'ai toujours dit que je survivrai à ceux qui me mettaient des bâtons dans les roues : musiciens, business men ou journalistes »... Culte, on vous dit.
brianjonestownmassacre.com



...and charles showed up for the concert too!
pic.twitter.com/7xXlx4A1
spotted in the crowd @ the TOUR DE FRANCE

free counters

pic.twitter.com/TN7JzuEq



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1 comment:

  1. For French : Anton makes songs in french

    "Seven kinds of wonderful" lyrics

    Mon voleur de couleur sera ce marchand de leurres
    Diffusant son soma et en crispant mon coma,
    Rouge et noir
    Je m’écroule dans ce moule

    Violé de mon essence je chante mes condoléances
    Car désormais je ne suis qu’un emballage blanc et gris
    Il me hante,
    Mon voleur de couleur
    Il me trompe,
    Mon voleur de couleur
    Je ne vois
    Pas ce marchand de leurres
    Point zéro
    Il supprime mes valeurs
    Je suis blanc, complètement transparent

    xx

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